240 kilomètres seul à vélo à travers l'Albanie
Le test ultime pour le vélo et tous ses composants

Le journaliste Søren Schultz Jørgensen part en voyage en Albanie, où les sentiers de gravier remplacent l'asphalte frais à travers des paysages montagneux majestueux, des villages ottomans et du béton pastel.

Compagnon de voyage rouge et robuste

Principia Gravel Alu

'Nous' sommes moi et mon compagnon de voyage : le vélo gravel rouge avec ses 20 vitesses, son cadre en aluminium, ses freins à disque et ses pneus semi-larges. Nous sommes devenus les meilleurs amis. Non seulement parce que le Principia rouge - sans se plaindre ni grincer et sans avoir besoin d'être gonflé une seule fois - me porte, moi et mes 20 kilos de bagages, en toute sécurité à travers les paysages albanais. Mais aussi parce que nous partageons une irritation commune envers l'application de navigation sur mon iPhone.

L'Albanie se montre sous son plus beau jour

Ce n'est pas difficile à comprendre : l'Albanie est un pays absolument unique pour faire du vélo. Beau et usé, amical et délabré, totalement sûr et sécurisé pour se déplacer. Et si vous avez un vélo robuste et que vous explorez les routes secondaires - et que vous pouvez vivre avec le fait qu'elles sont parfois en gravier ou ont un revêtement du siècle dernier - vous recevrez une explosion sensorielle directement dans les yeux, le nez et les oreilles.

La caféine me réveille. Ou est-ce la vue de rêve ?

Les gourdes sont complètement vides lorsque j'atteins le col. Moi aussi, je suis épuisé. Heureusement, une personne astucieuse a eu l'idée d'aménager un café dans une station-service désaffectée au point le plus élevé du col. Je retire fébrilement et en tremblant mes chaussures de vélo et mes chaussettes trempées de sueur et les accroche à sécher sur le vélo. J'enlève aussi mon maillot. Je bois trois tasses de café et un Red Bull. Je remplis toutes les gourdes. La caféine me réveille. Ou est-ce la vue de rêve qui se déploie devant moi ? Un grand troupeau de chevaux galopant librement entre les buissons de genêts jaunes en fleurs, qui enveloppent les pentes en vagues kilométriques vers la côte. À partir de là, c'est uniquement de la descente, les derniers 25 kilomètres sur l'asphalte albanais. J'arrive à Ksamil en fin d'après-midi. Je descends une route de gravier cahoteuse jusqu'à une petite lagune vide et me jette dans l'eau salée. Je regarde le soleil se coucher sur Corfou depuis un hamac sous les vignes sur les falaises au-dessus de la mer. Demain, je rentre chez moi.

Que faut-il ?

Vélo et équipement

Søren est parti avec un Principia Gravel Alu polyvalent. Le choix s'est porté sur un vélo en aluminium en raison de l'environnement dans lequel il devait rouler, caractérisé par des rochers et un terrain généralement accidenté. Un cadre en aluminium est plus résistant aux chocs éventuels. Le vélo était équipé du groupe de transmission polyvalent GRX de Shimano, qui est phénoménal dans ce type de terrain car il est doté d'un embrayage qui maintient la chaîne tendue. Nous avons également choisi de monter des pneus Panaracer GravelKing SK+ pour une protection supplémentaire contre les crevaisons - et cela a fonctionné, Søren n'a pas crevé une seule fois pendant tout le voyage. Søren avait principalement son équipement dans des sacs de Brooks England, plus précisément la série Scape. Matériau résistant et étanche - parfait pour le voyage.

Les récits du voyage sont formulés par Søren Schultz Jørgensen. Les photos sont également prises par Søren Schultz Jørgensen. Texte et photos ont été publiés pour la première fois dans Politiken, le dimanche 15 janvier 2023.

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